COPAix : un centre d’excellence contre l’obésité
Le 4 mars, c’est la Journée mondiale contre l’obésité. Un rendez-vous annuel qui permet de mieux comprendre cette maladie, qui concerne 8 millions de Français, soit 17 % de la population. L’obésité entraînant souvent des problèmes de santé sérieux, une prise en charge médicale adaptée est importante. Au sein de l’Hôpital Privé de Provence, le Centre de l’Obésité et du surpoids de Provence Aix (COPAix) assure une prise en charge pluridisciplinaire des patients obèses ou en surpoids. En ayant recours aux dernières avancées médicales, et surtout, avec beaucoup d’humanité.
Au sein du COPAix, la personnalisation des parcours de soins constitue une réalité. Structuré depuis 2012 sur HPP, le centre regroupe de nombreuses compétences, avec des chirurgiens bariatriques, des endocrinologues, un médecin nutritionniste, des diététiciennes et des psychologues. « Nous prenons en charge la personne dans son intégralité, en lui proposant les solutions thérapeutiques et le support les plus adaptés à son profil et à ses attentes, pour une prise en charge multidisciplinaire optimale », souligne le Dr Hugues Sebbag, chirurgien digestif et viscéral, spécialisé dans la prise en charge de l’obésité.
La chirurgie, le plus efficace
« Pour les personnes qui souhaitent perdre beaucoup de poids, les techniques les plus efficaces sur le long terme demeurent les interventions chirurgicales, qu’il s’agisse de la pose d’un anneau gastrique, d’une sleeve (réduction du volume de l’estomac) ou d’un bypass (court-circuit d’une partie de l’estomac). Elles permettent une perte de poids de 30 % du poids total », souligne le Dr Sebbag. « Cependant, ces techniques, invasives, sont réservées aux patients présentant un IMC supérieur à 40, ou à partir de 35 en présence de comorbidités. »
Ballon et endosleeve, des techniques moins invasives
Depuis dix ans, le COPAix offre des alternatives moins invasives aux patients ne répondant pas à ces critères, tels que le ballon gastrique, qui se pose par endoscopie pour 1 an, permettant une perte de poids moyenne de douze kilos mais aussi une technique plus efficace : l’endosleeve. « Cette technique innovante consiste à plicaturer l’estomac pour en réduire le volume par l’intérieur, par endoscopie simple. Les patients sont ainsi plus vite rassasiés, ce qui leur permet de perdre du poids par restriction et avec facilité », explique le Dr Hugues Sebbag. L’endosleeve n’est pratiquée que dans une douzaine de centres en France. Le DR Sebbag a déjà réalisé plus de 200 de cette intervention depuis 2019 au sein de l’Hôpital Privé de Provence avec de très bons résultats, soit une perte de poids de 15 à 20 kilos en moyenne.
De nouveaux médicaments, utiles, mais pas miraculeux
Les traitements médicamenteux constituent également un axe intéressant, même s’ils ne s’avèrent pas miraculeux. Depuis 2022 mais surtout depuis octobre 2024, différents médicaments sont commercialisés par deux laboratoires : les analogues du GLP1, qui améliorent le contrôle glycémique en agissant sur plusieurs mécanismes. Ils ne peuvent être prescrits actuellement que par des endocrinologues ou des médecins nutritionnistes. « Par injection sous-cutanée hebdomadaire, ces traitements permettraient une perte de poids de 12 à 14 % après un an d'utilisation. Cependant, plus de 20 % des patients ne répondent pas au traitement, et 15 % ne le supportent pas en raison d'effets secondaires trop importants. À l’arrêt du traitement, la reprise de poids est systématique. De plus, 70 % des patients interrompent le traitement au cours de la première année. Ces traitements peuvent donc constituer une aide à la perte de poids, mais plutôt pour des pertes modérées ou en préparation préopératoire chez des patients souffrant d'obésité sévère. Ils peuvent également être envisagés pour des reprises de poids à long terme après une chirurgie bariatrique, cependant ils ne se substituent pas à cette dernière. Par ailleurs, il s'agit de traitements récents, dont les effets à long terme restent mal connus. Ils ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale et représentent un coût d’environ 300 euros par mois, contrairement à la chirurgie, qui est remboursée ».
Jusqu’à 9 années d’espérance de vie gagnées
Quelle que soit la méthode utilisée, la perte du poids a des effets positifs incontestables sur la santé. « 80 % des patients qui s’éloignent notablement de l’obésité guérissent de l’apnée du sommeil, 70 % bénéficient d’une résolution de leur diabète, 80 % réduisent leur traitement contre l’hypertension. Après une chirurgie efficace, l’espérance de vie augmente de neuf ans pour les personnes diabétiques et de 5 ans pour celles qui ne le sont pas. » Autant de bonnes nouvelles qui peuvent constituer de belles sources de motivation, soutenue par une équipe efficace et bienveillante.
Le COPAix, 10e au classement du Point
Classé 10ᵉ dans la chirurgie de l’obésité par le classement du Point 2024 – 1ᵉ place dans les Bouches-du-Rhône et 2ᵉ en région PACA – le COPAix est également labellisé depuis 2014 "centre d'excellence" par la Haute autorité de santé et la Société Française et Francophone de Chirurgie de l’Obésité, labellisation renouvelée en 2021. En plus de son activité clinique, le centre se distingue par son engagement dans l’enseignement et la recherche, avec la publication de nombreux articles internationaux.
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Maison médicale de Provence,
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