Mars Bleu : un mois pour sensibiliser au dépistage du cancer colorectal
Chaque année, le mois de mars se pare de bleu pour sensibiliser au dépistage du cancer colorectal dans le cadre de l'opération "Mars Bleu". Ce cancer, qui touche aussi bien les hommes que les femmes, est le troisième cancer le plus fréquent en France, avec environ 47 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, et représente la deuxième cause de décès par cancer, avec plus de 17 000 décès annuels. L’Hôpital Privé de Provence dispose d’une équipe pluridisciplinaire spécialisée dans sa prise en charge.
L'importance du dépistage
Le cancer colorectal se développe souvent sans symptômes apparents à ses débuts, rendant le dépistage essentiel pour une détection précoce. Il est recommandé aux personnes âgées de 50 à 74 ans de réaliser un test de dépistage tous les deux ans. Ce test immunologique, simple et gratuit, permet de détecter la présence de sang occulte dans les selles, signe potentiel de lésions précancéreuses ou cancéreuses. Lorsqu’il est détecté tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans 90 % des cas, contre seulement 60 % en cas de détection tardive.
Quand consulter un professionnel de santé ?
Certains signes doivent vous alerter et vous conduire à consulter un médecin, notamment des douleurs abdominales persistantes, des troubles digestifs inhabituels (diarrhée, constipation, saignements dans les selles), un amaigrissement inexpliqué, une fatigue persistante.
Une prise en charge spécialisée à l’Hôpital Privé de Provence (HPP)
« L’Hôpital Privé de Provence propose une prise en charge globale du cancer colorectal. Des réunions de concertation pluridisciplinaires réunissant chirurgiens, gastro-entérologues, radiothérapeutes, oncologues, radiologues et anatomopathologistes, sont organisées, au moins tous les quinze jours. Chaque patient bénéficie ainsi d’un traitement adapté à son cas. En cas de diagnostic de cancer, la colectomie, c’est-à-dire l’ablation d’une partie du côlon, se fait sous cœlioscopie (sans ouvrir le ventre). Depuis dix ans, la chirurgie, essentiellement pour le cancer du rectum, est assistée par le robot Da Vinci, qui offre une précision accrue grâce à des instruments miniaturisés, une réduction des douleurs post-opératoires, et une récupération plus rapide pour les patients », explique le Dr Jean Saïsse, chirurgien digestif et viscéral depuis plus de 20 ans, d’abord à la polyclinique Rambot puis à l’HPP. Avec ses collègues, les Drs Mathieu Rinaudo et Nicolas Garcia, il effectue plus de 200 interventions de cancérologie digestive par an, dont plus de 150 résections colorectales. « En associant la chirurgie mini invasive et la récupération améliorée après chirurgie, avec, entre autres, une reprise immédiate de l’alimentation et de la déambulation, nos patients ont la possibilité de sortir de l’hôpital au bout de deux à trois jours afin de retrouver au plus vite une vie normale. »
Prévention et conseils
Le risque de développer un cancer colorectal peut être réduit en adoptant une alimentation équilibrée et un mode de vie sain : limiter la charcuterie et la viande rouge, éviter le tabac et l’alcool, consommer davantage de fruits et légumes, surveiller son poids, l’obésité étant un facteur de risque.
En ce mois de Mars Bleu, il est essentiel de rappeler que le dépistage sauve des vies. Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien et participez aux actions de sensibilisation.